Certaines actions collectives, lorsqu’elles sont portées par des structures internes, échappent souvent à la standardisation imposée par les sièges sociaux. À la GMF, le comité d’entreprise a déployé des programmes qui contournent les circuits habituels de validation. Plusieurs dispositifs, rarement médiatisés, ont trouvé un terrain d’expérimentation unique, révélant des pratiques inédites et des résultats tangibles.
Plan de l'article
La RSE, un levier d’engagement pour les comités d’entreprise
À la GMF, la RSE n’est pas une façade. Le comité d’entreprise, désormais comité social et économique (CSE), agit comme un moteur, entraînant l’ensemble des salariés et des représentants dans une dynamique concrète. Loin d’une concertation banale, la collaboration entre le CSE, les syndicats (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC) et la direction crée un dialogue où la confiance s’installe au quotidien.
Ici, l’inclusion n’est pas une promesse vide. Le CSE veille à ce que chaque salarié ait accès aux prestations, sans distinction. L’égalité professionnelle se démontre à travers la prévention des risques, l’ajustement de l’environnement de travail ou encore les dispositifs de soutien à la santé. Cette politique favorise un accès juste pour tous, renforçant la cohésion.
L’aspect collectif prend aussi toute sa dimension lors de la défense des droits. Les syndicats s’investissent pour repousser les frontières du bien-être au travail, de la flexibilité ou du développement des carrières. Les échanges sont francs, les retours du terrain écoutés. La RSE, ici, avance au rythme des besoins concrets, portée par l’ensemble du collectif et par l’engagement quotidien du comité.
Des initiatives concrètes qui changent le quotidien
À Levallois-Perret, le siège de la GMF illustre cette démarche, non par des slogans, mais par des résultats visibles :
- Des espaces verts, des zones de détente, une salle de sport, tous ces aménagements servent un bien-être au travail ressenti chaque jour par les équipes.
- Plus de 60 % des collaborateurs profitent d’un panel d’activités sociales et culturelles, allant des ateliers de développement personnel animés par des spécialistes comme Marie Dupont, aux séances de massage Amma assis qui obtiennent des retours flatteurs : le stress baisse de 30 % selon les appréciations recueillies.
L’inclusion professionnelle prend forme grâce à la Mission handicap Covéa, qui offre un accompagnement sur-mesure aux salariés concernés. Télétravail et flexibilité, appuyés par le CSE, font évoluer les pratiques et rehaussent la satisfaction de 15 %. Et lorsque les outils numériques s’invitent dans l’organisation, 78 % des équipes s’en saisissent pour fluidifier l’activité et renforcer la collaboration.
Pour compléter ce panorama, d’autres dispositifs sont proposés :
- Accompagnement psychologique et juridique, accessible pour toutes les situations de vulnérabilité ou de tension.
- Aide à la garde d’enfants et soutien scolaire, précieux pour équiper les collaborateurs face aux contraintes familiales.
- Près de trois salariés sur quatre choisissent des assurances complémentaires, trouvant ainsi une sécurité renforcée dans leur vie professionnelle et personnelle.
Prévention des risques et qualité de vie au travail s’appuient aussi sur des collaborations avec des organismes comme l’INSEE ou l’INRS. Le CSE sonde régulièrement le terrain via des baromètres internes, et ajuste ses actions au plus près des besoins réels.
Solidarité, équilibre et qualité de vie : des engagements visibles
L’union fait la force, à condition de dépasser la procédure. Plus de 60 % des salariés participent régulièrement aux activités sociales et culturelles proposées par le comité. Ce taux record ne doit rien au hasard : il montre à quel point le CSE veut offrir plus que de simples loisirs, il s’agit de véritables respirations collectives qui nourrissent l’équilibre professionnel.
- Ateliers de développement personnel pour gagner en autonomie
- Séances de massage Amma assis, dont le bénéfice est mesuré sur la réduction du stress
Le cadre de travail glisse de la théorie à la pratique. Espaces verts, coins de repos, salles de sport : chaque élément a sa raison d’être et alimente une stratégie globale d’épanouissement. Le télétravail et la gestion souple des horaires font grimper la satisfaction, dépassant ce que l’on observe le plus souvent dans ce secteur.
La solidarité se traduit, elle, à travers des aides financières ou matérielles, déployées à destination des salariés confrontés à des difficultés. Trois sur quatre y ont recours, un taux nettement supérieur à la moyenne nationale. Les assurances complémentaires et l’accompagnement psychologique viennent compléter cette panoplie de protections.
Pour mieux saisir cette dynamique, voici les axes majeurs travaillés par le comité :
- Ateliers animés par des intervenants spécialisés
- Soutien à la garde d’enfants et accompagnement scolaire, ouverts à un large public
- Mesures concrètes d’inclusion professionnelle, amorcées grâce à la Mission handicap Covéa
Parmi les priorités : renforcer la cohésion, réduire les risques, et favoriser l’équilibre vie pro-vie perso. Sur ces trois fronts, le comité privilégie l’écoute, la proximité et la réactivité dans un contexte qui ne cesse d’évoluer.
Ce que les salariés expérimentent au quotidien : témoignages et changement
La RSE à la GMF ne s’arrête jamais à l’affichage. Jean-Marc, gestionnaire sinistres, raconte avoir surmonté une difficulté majeure en profitant du soutien financier et psychologique proposé par le comité. Il n’est pas un cas isolé : trois quarts des collaborateurs bénéficient désormais d’un tel accompagnement, en particulier lors des périodes délicates.
Les indicateurs sont parlants : 45 % des salariés estiment que la vie sociale organisée par le CSE pèse directement dans leur équilibre. Les ateliers menés par Marie Dupont favorisent l’autonomie, la confiance. Les massages, eux, sont réclamés d’année en année pour leur effet ressenti sur le stress. La flexibilité du travail, les espaces adaptés, tout concourt à une satisfaction en hausse de 15 %.
La Mission handicap Covéa laisse une empreinte forte : appui individualisé, adaptation des postes, montée en puissance de l’intégration. Les concernés témoignent d’un sentiment d’appartenance inhabituel. L’accès aux divers dispositifs du CSE demeure, lui, parfaitement égalitaire, que ce soit pour obtenir des aides familiales ou souscrire une couverture plus large.
Cette réussite tient à la qualité du dialogue social, animé de bout en bout par une coalition entre le CSE, les syndicats (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC) et la direction. La confiance irrigue toute la politique sociale et permet aux salariés d’expérimenter, concrètement, une transformation collective.
Ici, la RSE s’incarne dans les gestes de chaque jour. Elle laisse derrière elle des équipes soudées, une expérience professionnelle enrichie, et la sensation, pour chacun, de marcher dans un collectif où personne n’avance seul.